Cas client Stereotexte : Kidjo
L'application Kidjo propose aux enfants une aire de jeux numérique paramétrée par les parents pour regarder leurs séries préférées et apprendre en jouant. Martin Poix, son fondateur, avait déjà fait appel à Stereotexte au démarrage de l'application. Fin 2020, pour le lancement de son nouveau produit en français et en allemand, il nous contacte à nouveau. Mais au fait, Martin : pourquoi Stereotexte ?
Bonjour Martin, quel est ton parcours ?
Martin Poix : J’ai un parcours hybride : entre sales, marketing et produit. J’ai commencé comme chef de produit marketing dans l’univers du jeux vidéo ludo-éducatif, la grande époque pré-internet du CD-ROM.
J’ai ensuite rejoint Google où j’ai participé au lancement de Google Maps un peu partout en Europe. Je suis ensuite revenu en France en 2010 où j’ai créé ma première société : GenZ Media, régie publicitaire spécialisée « enfants », revendue un an plus tard à un groupe hollandais. J’ai entretemps eu un premier enfant et c’est là que m’est venue l’idée de créer une plateforme vidéo pour enfants. En effet, je n’arrivais pas à trouver quoi que ce soit d’adapté : il existait uniquement Youtube et Netflix, deux plateformes pour adultes avec des contenus enfants.
Pourrais-tu nous en dire plus sur ton entreprise Kidjo et les services qu’elle propose ?
Kidjo est né de l’idée de créer des applications adaptées aux enfants. Pas uniquement avec de jolis designs et des animations sympas, mais avec une vraie réflexion sur le produit et une ergonomie adaptée. J’aime beaucoup relater cette anecdote, mais lorsque je vais jouer au tennis avec mon fils de 5 ans, je ne lui donne pas ma raquette… Je lui donne une raquette adaptée à son âge. Je ne vois donc pas pourquoi je lui donnerais accès à une application définie et conçue par des adultes pour des adultes, même avec des contenus pour enfants.
Je souhaitais vraiment proposer aux enfants des applis simples, adaptées et dans lesquelles ils se sentent indépendants, en contrôle. Mais aussi que les parents se sentent un peu plus libres en paramétrant l’application avant de la donner aux enfants.
Nous avons lancé une première application en 2016 dédiée à la vidéo qui connait déjà un certain succès dans pas mal de pays (l’appli est disponible dans 7 langues et dans le monde entier) et nous allons lancer dans les mois qui viennent une deuxième application dédiée à la lecture (uniquement en français pour le moment).
Comment as-tu connu Stereotexte ?
Je cherchais des personnes capables de comprendre ma vision et de la traduire au mieux auprès des utilisateurs, sans rendre les choses lourdes ni compliquées à saisir.
Après quelques recherches sur Internet et de multiples entretiens, j’ai trouvé Stereotexte. Les premiers briefs sont tombés en 2016… et l’histoire continue car nous avons mandaté Stereotexte pour nous aider avec notre deuxième application !
Pourquoi as-tu choisi de travailler avec Stereotexte ?
Une équipe dynamique, qui a pris le temps de m’écouter, de bien comprendre ma vision, mes problématiques, les messages que je souhaitais faire passer ET rédiger mon histoire. Je souhaitais vraiment un ton léger, même si le sujet reste sérieux. Mon histoire reste simple en soi, mais au final assez dure à retranscrire.
Si tu devais qualifier Stereotexte en deux mots, que dirais-tu ?
Flexibilité et agilité : les briefs arrivent et évoluent avec le temps, pas uniquement en terme de volume de textes demandés – mais l’histoire d’une société et de ses produits est toujours amenée à évoluer. Même si le produit existe déjà, son histoire s’adapte avec le temps et une idée, un argument bon hier est peut-être moins d’actualité, moins important aujourd’hui. Il faut donc beaucoup de souplesse et d’agilité pour raconter une belle histoire et continuer à avoir du sens.
Que conseillerais-tu à une start-up qui souhaite s'internationaliser ?
Je lui conseillerais de s’assurer que les différentes personnes travaillant sur chacune des langues sont vraiment des natifs. Il faut qu’ils comprennent et maitrisent bien toutes les subtilités d’une langue, mais aussi les us et coutumes des marchés sur lesquels on souhaite aller.
J’en ai fait l’expérience avec certains des contenus que j’héberge sur la plateforme. Yakari (petit indien sympathique), par exemple, disponible dans l’application, existe dans plusieurs langues dont l’anglais. Je me suis aperçu rapidement que ce contenu pouvait sembler caricatural voire être mal interprété aux USA, où le sujet des indiens reste sensible. Alors que le héros est très populaire en France – il a même fait l’objet d’une sortie récente au cinéma.
M.T.
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