Communication politique : un exemple à ne pas suivre ?

En Allemagne existent aussi des partis politiques de second plan, parmi lesquels on retrouve le Parti Pirate (Piratenpartei) – homologue allemand du parti pirate suédois, que l'on trouve aussi en France. Sa fraction berlinoise, qui avait remporté quelques sièges aux avants-dernières élections en 2011, mérite au moins le détour pour ses affiches de campagne : un florilège.
Les affiches de campagne les plus délirantes
Au gré de mes déplacements dans Berlin, j’ai pu photographier quelques-uns des spécimens de cette campagne politique pour les pirates et j’en ai retrouvé d’autres en ligne. Voici un petit florilège :
Une communication politique pour quels résultats ?
En 2011, en se basant sur une communication politique un peu plus impersonnelle (sans photos des candidats), à base de slogans du type « lieu commun libertaire » (sous-entendu « qui plaisent au plus grand nombre ») et bénéficiant de l’effet de nouveauté, ils avaient raflé 8,9% des voix et obtenu ainsi 15 représentants au parlement de Berlin.
Cinq ans plus tard, cette campagne conjuguée à leur action locale assez minime les a ramenés à moins de 2% des voix – avec, au bout du compte, plus aucun représentant au parlement local.
À bientôt,
M.T.
1 – Ceux qui aiment les plantes


2 - Ceux qui viennent du peuple

3 – Ceux qui font parler les animaux


4 – Ceux qui regardent trop de séries

5 – Ceux qui font peur aux enfants


Une campagne politique basée sur l'image
Question communication politique, les pirates n’y vont pas de main morte et rebattent les cartes de la communication classique en mettant en avant leur singularité. Lors des élections au parlement de Berlin de 2016, ils se sont donné une image libérale et tolérante axée sur l’acceptation des différences (ou des individualités ?) parfois exacerbées, laissant volontairement de côté les codes classiques d’une campagne politique.
Par exemple, aucun de leurs candidats n’apparaît en costume : ils préfèrent les t-shirts, les coupes iroquois, voire un look qu’on jurerait inspiré d’une version moderne du Rocky Horror Picture Show. S’ils ne mettent pas carrément en scène des animaux ou des memes internet.
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